Alonso double campeon !

Publié le par [~Raikkonen~]

Fernando Alonso a remporté une deuxième couronne mondiale consécutive en terminant à la 2e place du Grand Prix du Brésil. Une course remportée haut la main par Massa et dont le grand animateur aura été Michael Schumacher d'abord malchanceux avec une crevaison et qui est revenu superbement à la 4e place ! Cela n'empêche néanmoins pas Renault de conserver son titre de champion du monde des constructeurs au terme d'une superbe saison. Un dernier acte à Interlagos complètement fou, digne des plus belles heures de la F1.

Alonso, champion, félicité par Massa, vainqueur de la course
Fernando Alonso a remporté une deuxième couronne mondiale consécutive en terminant à la 2e place du Grand Prix du Brésil. Une course remportée haut la main par Massa et dont le grand animateur aura été Michael Schumacher d'abord malchanceux avec une crevaison et qui est revenu superbement à la 4e place ! Cela n'empêche néanmoins pas Renault de conserver son titre de champion du monde des constructeurs au terme d'une superbe saison. Un dernier acte à Interlagos complètement fou, digne des plus belles heures de la F1.

Une fin en apothéose ! Cette saison 2006 aura été le théâtre d'un duel phénoménal entre Fernando Alonso et Michael Schumacher d'une part, Renault et Ferrari de l'autre. Dans les deux cas, il aura fallu attendre le dernier acte pour en connaître l'issue. Une fin heureuse pour Alonso et Renault qui fêtent ensemble leurs sacres respectifs. Si le taureau des Asturies était en ballottage très favorable depuis sa victoire au Japon, pour les constructeurs ce fut incertain jusqu'au bout.

Le rêve de Massa

La faute à une équipe Ferrari emmenée par un Felipe Massa motivé comme jamais. Le pilote brésilien a réalisé la course de sa vie devant son public, mettant fin à une période de sécheresse de treize ans pour un pilote auriverde (Il faut remonter à Senna en 1993 pour trouver la trace d'un succès brésilien, ndlr). "C'est fabuleux. Tout le week-end, j'ai eu une voiture fantastique. Quand on gagne, tout paraît plus facile. C'est vraiment spécial pour moi, c'est un rêve qui se réalise. On m'a apporté le drapeau brésilien, les gens ont dansé la samba, c'est génial", jubile Felipe Massa

La crevaison de Schumacher a ruiné ses dernières chances.
Une joie légitime qui n'empêchera pas le clan Ferrari d'être déçu. Car dans le même temps, Michael Schumacher a vécu deux dernières courses épouvantables en terme de fiabilité. Il a dû subir autant de coups du sort sur cette période que lors des trois ou quatre dernières saisons! Après la casse de son moteur au Japon, le Baron rouge a subi une panne sur sa pompe à essence en qualifications avant de crever après seulement neuf tours en course! Une déveine rédhibitoire pour ses espoirs de titre.

Et pourtant, Schumi, repassé par son stand et ressorti en 18e position, a aligné les tours rapides, roulant entre une et deux secondes plus vite que les autres, doublant un à un ses adversaires, avec une aisance phénoménale. Tout du moins jusqu'au moment où il se retrouva derrière un Giancarlo Fisichella fermement décidé de ne pas lui ouvrir la porte comme certains l'avaient fait. L'Italien roulait avec une monoplace clairement moins rapide puisque Renault, conscient de son avantage de neuf points, avait choisi la fiabilité. Fisico fera parfaitement son travail jusqu'à commettre la faute de trop, un freinage tardif pour un tout droit...

La sécurité selon Alonso

Ce fut ensuite au tour de Räikkönen de ne surtout pas céder. Iceman, bien que pilote Ferrari en 2207, résistera plusieurs tours avant que Schumacher ne le passe à l'intérieur pour un dépassement au millimètre de très grande classe. Avec le meilleur tour en course dans la foulée (70e tour), le Baron rouge peut quitter la scène mondiale la tête haute.

Devant lui, cela faisait un bon moment que Fernando Alonso savait que son histoire serait belle. "Je savais qu'il avait un souci de pneumatique. Après le safety car, on a réduit le régime moteur afin de jouer la sécurité", confirme le désormais double champion du monde. Même en bridant sa machine, Alonso termine a une belle deuxième place... L'équipe Renault pourra également rigoler puisque Fisichella, bien que dépassé par Schumacher, limite la casse avec la 6e place. Même sans ces trois points, le titre était dans la poche de l'équipe française. Avec, c'est encore mieux.

Double champion du monde, c'est la concrétisation du domination très forte de la part de l'écurie au losange. D'autant que rien ne fut facile avec l'interdiction des «mass dampers» ainsi quelques sanctions infligées à Alonso, comme à Monza par exemple. Aujourd'hui, tout cela est passé au rang d'anecdote. «C'est un week-end exceptionnel, une course parfaite. Avec Michael Schumacher, la rivalité était importante. C'était bien de se battre l'un contre l'autre. Et être champion avec Schumacher en piste, ça n'a que plus de valeur», confie un Alonso qui va bientôt tourner une page de sa carrière. Mais il s'agit d'une autre histoire... La fête promet d'être superbe. Plus belle encore que lors du premier titre d'Alonso en 2005. Elle sera doublement grandiose !

Publié dans News

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article