Renault, la valeur ajoutée

Publié le par [~Raikkonen~]

 Double championne du monde en titre, l'écurie Renault peut regarder fièrement son parcours 2006. Car plus encore qu'en 2005, l'équipe tricolore a dû puiser dans ses réserves afin d'écarter le retour d'une Scuderia Ferrari qui n'aura jamais lâché prise. Une lutte au sommet qui a passionné tous les fans de la catégorie reine et dont Renault sortira forcément grandie. Battre la référence en F1 à la régulière, voilà ce que Renault a réalisé. Un exploit retentissant doublé du titre des pilotes pour Alonso. Chapeau...

A l'image d'Alonso, la saison de Renault a été superbe.

"Quel sentiment formidable ! Nous avons accompli une dernière partie de saison fantastique, marquant 26 point sur les 30 possibles, ce qui a suffi à nous couronner double champions. C'est un moment très intense de gagner les deux championnats le même jour, et l'ambiance dans le team est indescriptible." C'était effectivement une fin de saison en apothéose au terme d'un Grand Prix du Brésil tout simplement phénoménal! Jusqu'au dernier tour de roue, l'écurie tricolore aura croisé les doigts.

Avec neuf longueurs d'avance avant cet ultime rendez-vous, l'écurie française avait besoin de gérer son avance en bonne intelligence. Elle l'aura fait avec d'autant plus de facilité après la crevaison en début de course de Michael Schumacher. La seule deuxième place de Fernando Alonso assurait d'ailleurs les deux titres de champion du monde! "Cette consécration de Renault double champion du monde, deux fois consécutives, ne doit rien au hasard. Nous l'avons fait parce que nous étions plus rapides, et plus fiables que nos rivaux", jubile Alain Dassas le président du Renault F1 Team.

206 à 201 !

Avec 206 unités au compteur contre 201 à Ferrari, l'écurie au losange remporte un deuxième titre de champion du monde des constructeurs consécutif, avec la même paire de pilotes, ce qui représente un exploit en soi. Alors que la concurrence s'est très diversifiée cette saison, Renault a fait encore mieux qu'en 2005 puisqu'elle avait bouclé son premier titre avec le compteur bloqué à 195 points. C'est dire ! Et plus encore que lors d'un exercice 2005 survolé, Renault a conquis cette deuxième double couronne dans l'adversité.

Après un début de saison en fanfare notamment marqué par les sept victoires en neuf courses (Fernando Alonso 6, Giancarlo Fisichella 1), l'épisode de l'interdiction des mass dampers aura incontestablement marqué un tournant dans la saison. Fidèle à ses principes, l'équipe de Flavio Briatore a poursuivi son travail acharné tant à Enstone qu'à Viry Châtillon afin de compenser un manque à gagner considérable. En misant sur la fiabilité afin ainsi que sur un avantage conséquent, Renault a poursuivi dans la bonne voie. "Ce sont nos équipiers d'Enstone et de Viry-Chatillon qui nous ont donné les instruments pour faire l'exploit cette saison grâce à des efforts et à un engagement ininterrompus. Cette victoire est celle de chacun d'entre eux", plaide d'ailleurs Pat Symonds.

En 2007, Alonso sera en face...

Ce sera aussi celle des deux pilotes. Sans faire injure à Fisichella, ce double titre, Renault le doit en partie à la maestria de son pilote fétiche : Fernando Alonso! "En tant qu'écurie, nous avons commis moins d'erreurs que nos rivaux, et Fernando a commis mois d'erreurs que Michael. Il ne faut pas oublier la contribution de Giancarlo, qui a fait une saison très solide, et ses points ont fait la différence entre la première et la seconde place", tempère Flavio Briatore. De fait, Alonso n'a amélioré son score de 2005 que d'une unité (134 contre 133) tandis que Fisico a fait sensiblement mieux (72 contre 58). Proclamé leader de l'équipe pour la saison prochaine avec le départ annoncé du Taureau des Asturies vers McLaren Mercedes, l'Italien devra beaucoup plus encore la saison prochaine.

"Toute l'écurie est en extase devant le résultat, et c'est aussi la meilleure fin possible à notre partenariat avec Fernando. Il mérite entièrement son titre de champion du monde, et nous lui souhaitons le meilleur pour le futur ; ce sera un adversaire redoutable, mais nous adorons la compétition !" Ça tombe bien car la saison prochaine, sans le Taureau des Asturies, le défi s'annonce terrifiant...

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